Bretagne. Joie des retrouvailles et gestion de crise au salon de l’agriculture

Publié le 3 mars 2022Actualités
Bretagne. Joie des retrouvailles et gestion de crise au salon de l’agriculture

Après une année d’interruption pour cause de Covid-19, le hall Bretagne du salon de l’agriculture à Paris sent bon les retrouvailles. Mais derrière la convivialité des stands, les crises percutent et inquiètent.

Cette année, la Bretagne est un lieu de passage obligé, entre deux halls de l’immense salon de l’agricultureTout le monde passe par la Bretagne​, se réjouit le président du conseil régional, Loïg Chesnais-Girard.

Il est venu avec son nouveau vice-président à l’agriculture, Arnaud Lécuyer. Son prédécesseur et agriculteur, Olivier Allain, n’est pas en visite officielle, mais il est là quand même, avec Raymond Le Brazidec, autre ancien conseiller régional.

De nombreux représentants bretons

Quelques mètres plus loin, le député du Finistère Erwan Balanant vient faire un tour. Le Morbihannais Paul Molac, aussi… Et voilà qu’arrive le maire de Lorient, Fabrice Loher. Puis c’est au tour du préfet de Bretagne, Emmanuel Berthier, de venir serrer quelques mains. Un peu plus loin, Gilles Pennelle, chef de file du Rassemblement National à la région, déambule dans les allées du hall voisin. Il n’est pas venu spécialement pour le stand Bretagne mais pour accompagner sa candidate, Marine le Pen.

Ce mercredi, Les va-et-vient sont incessants. La visite au salon de l’agriculture est un incontournable, pour les élus, les candidats, les professionnels et les promeneurs, très nombreux. Pour déguster quelques huîtres avec un verre de blanc, une crêpe avec une bolée de cidre, un peu d’andouille et du Kouign-Amann, avec en prime quelques airs de biniou avec le bagad Pariz : le stand Bretagne est l’endroit rêvé.

De crise en crise

Mais derrière la convivialité, la plus grande ferme de France est aussi un lieu de travail, de négociation et de gestion de crise. L’agriculture et la pêche les enchaînent. En cela, la guerre en Ukraine vient compliquer une situation déjà difficile. Cette guerre est d’abord un drame humain qui nous occupe en premier lieu. S’ajoutent les conséquences économiques. Nous sommes confrontés à l’envolée des coûts déjà élevés de l’alimentation animale. On va avoir des moments compliqués​, préviennent Loïg Chesnais-Girard et Arnaud Lécuyer. Lire la suite sur le site de Ouest France