Après des années florissantes, la consommation de produits bio amorce un recul qui entraîne une surproduction d’œufs, de lait ou de porc et met en péril la pérennité des fermes. À la tête de deux poulaillers bio depuis trois ans dans les Côtes-d’Armor, Frédéric Chartier mûrissait son projet dès 2017. À l’époque, « tout le monde voulait aller sur le bio : les politiques, les consommateurs, tous les voyants étaient au vert ». Aujourd’hui, « le consommateur ne suit pas. L’écart entre les discours et les actes fait très mal », regrette l’éleveur.