La France assure la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne depuis ce samedi 1er janvier jusqu’au 30 juin 2022. Dans cet « engagement majeur », la souveraineté alimentaire tient une place « très forte », a insisté Julien Denormandie ce mardi, lors de ses vœux à la presse. Le ministre de l’Agriculture présidera le premier Conseil européen avec ses homologues le 17 janvier à Bruxelles.
Il cible quatre enjeux « urgents » : combattre les distorsions de concurrence au sein de l’Union, conditionner les importations aux normes de productions imposées aux agriculteurs européens (notamment sur les hormones de croissance), revoir la directive sur l’utilisation des pesticides (adoptée en 2009) pour « appliquer la même approche à tous les pays européens » et capter davantage de carbone dans les sols.
À l’échelle française, la mise en œuvre de la loi Egalim 2 (promulguée en octobre 2021) est la priorité numéro 1 selon le ministre, « pour préserver les revenus des agriculteurs, surtout avec l’inflation actuelle ».